Les stratégies classiques mises en place pour limiter ses processus sont connues : management, nouveaux outils, gestion du changement, contrôle, pression, récompense…
Elles ont leurs effets, mais force est de constater que nous dépensons beaucoup de temps, d’énergie et d’argent pour un résultat souvent décevant et qui ne reste, au mieux, que ponctuel.
D’abord, ne pas nuire !
Et travailler en quatre temps, dans l’ordre : Audit / Sevrage / Optimisation / Veille.
Avant toute action, simple ou profonde, il faut savoir prendre du recul (souvent par une personne extérieure) et se poser les bonnes questions sur les pratiques, la culture d’entreprise, les légendes internes, les leaders et les équipes, la valeur ajoutée, la pertinence des indicateurs en lien avec les objectifs, c’est le temps de l’audit.
Puis, il convient de privilégier des stratégies favorisant le sevrage de la Non-Réussite et du Non-Echec. En clair, arrêter en premier lieu les conditionnements et les habitudes qui limitent. Casser le mauvais modèle en quelque sorte, car la politique du ‘toujours plus’ sur un terrain pollué par la Non- Réussite et le Non-Echec est une voie couteuse, et sans issue. C’est avant tout une prise de conscience du modèle, de ses différents impacts sur la performance individuelle et collective, et ce, dans une absence totale de toute notion de jugement ou de culpabilité dans l’analyse de la situation.
Ensuite, sur un terrain redevenu fertile, la mise en place d’actions simples, quelques fois même minimalistes, favorise les conditions du succès. Les outils et méthodologies, existants déjà au sein même de la structure, retrouvent tous leurs impacts et, dans ces circonstances, faire plus par une optimisation mesurée devient rapidement un formidable accélérateur de succès et de motivation.
Enfin, le maintien de la performance individuelle et/ou collective obtenue est au prix d’une veille sur toute la chaine de valeur provoquant un cercle vertueux : évaluation, ajustement pratique et parfois, modification des règles d’arbitrage.