METISSE, organisme de formation et de coaching, propose des modules d’optimisation de la performance commerciale et managériale aux entreprises.
Par son approche originale de « mise en échec de l’échec », METISSE conduit à revivifier les équipes en créant un environnement favorisant la performance individuelle et collective. Explications avec Claude Lajugée, co-fondateur de METISSE.
D’où vient METISSE* ?
Claude Lajugée : Pascal Pineau et moimême sommes issus du secteur de la finance. Après de longs parcours sur le terrain et dans différents services de formation, nous avons souhaité amener du fond et de la consistance à nos interventions liées à la performance. Nous nous sommes alors spécialisés dans différentes techniques comportementales, relationnelles, de gestion du stress, aux mécaniques de prise de décision, etc.
Vous basez votre approche sur l’Echécologie®. En quoi cela consiste-t’il ?
C. L. : Ces compétences acquises, notre démarche, basée sur ces différents aspects, nous laissait un peu sur notre faim, et les résultats concrets rarement probants et reproductibles sur la durée. Nous en avons donc cherché les raisons, fait de multiples observations sur le terrain, pour en finalité, créer l’Echécologie®. Ce concept, protégé, développe l’idée générale que pour atteindre une performance, il convient tout d’abord d’identifier ce qui limite, et le retirer avant tout changement. Notre travail en tant qu’échécologue est donc d’identifier et de remettre en cause les limites et les freins à la performance comme une sorte de pré requis à toute nouvelle approche.
Comment faire passer cela comme instrument de « rebond », aux yeux des personnes formées ?
C. L. : Nous avons identifié 4 niveaux de performance des collaborateurs, récurrents en entreprise : échec en tant que tel, non-échec, non-réussite et réussite. 60 à 70 % des entreprises ont des collaborateurs bloqués dans ces zones de nonéchec (« ils sont limites ») ou non-réussite (« ils peuvent mieux faire »). Maintenir cette situation en l’état représente un coût disproportionné et souvent non identifié pour l’entreprise, et laisse de surcroît la majorité des personnes dans l’inconfort et le stress. Une fois le constat dressé suite à un audit, nous préconisons une phase dite de « sevrage » en favorisant au maximum la prise de conscience de l’impact de ces mécanismes sur leur performance.
Comment en mesurez-vous l’efficacité ?
C. L. : Nous disposons d’indicateurs de suivi de performance spécifiques. De plus en plus d’entreprises nous sollicitent aussi pour travailler en séance dite « post-mortem». Nous intervenons alors afin d’identifier et d’anticiper les différents obstacles qui pourraient faire que les résultats ne soient pas atteints. Dans cette démarche se trouve peut-être la véritable plus-value de
l’échécologue : Identifier à l’avance ce qui pourrait faire que ça ne marche pas, pour anticiper et favoriser le succès sur la durée.
Quels sont les formats les plus efficaces ?
Nous intervenons en formation collective, individuelle (coaching), en séminaire et en conférence. Pascal et moi assurons toutes les formations, car notre approche nécessite des compétences spécifiques associant à la fois un aspect cognitif et très opérationnel de la performance.
* METIS était, dans l’Antiquité, la déesse de la Stratégie. METISSE est ici l’acronyme de
« Mouvements, Émotions, Temps, Informations,Sens, Suivi, Effets »
Article L’Express sur L’Echécologie