Échouer à réussir et réussir à ne pas échouer : ces deux situations portent un nom, « L’Echécologie® », qui constitue un frein pour la rentabilité de l’entreprise et pour l’épanouissement des personnes.
Dans toute entreprise, il y a ceux qui réussissent et ceux qui échouent. Et puis il y a les autres, tous les autres, les plus nombreux, celles et ceux qui sont en situation de « non-réussite » et de « non-échec ».
Les premiers, qui échouent à réussir, ont généralement le potentiel, mais craignent que la réussite les conduisent à une sur-sollicitation professionnelle ou à une sur-exposition au sein de l’organisation. Les seconds, qui réussissent à ne pas échouer, craignent pour leur part d’être marginalisés s’ils n’atteignent pas des objectifs minimums. « Dans les deux cas, les processus émotionnels de l’individu sont très complexes et les stratégies de « non-réussite » et de « non-échec » se révèlent souvent bien plus élaborées que les méthodologies mises en application pour réussir », explique Claude Lajugee, cofondateur, avec Pascal Pineau, de METISSE.
Créée voilà plus de dix ans, cette société de formation et de coaching observe, analyse, mesure et répond concrètement, dans des entreprises de toute taille et de tout secteur, aux problèmes liés à la « non-réussite » et au « non-échec » à travers le concept de « L’Echécologie®». « Au sein de certaines organisations, L’Echécologie® peut concerner jusqu’à 80 % des collaborateurs. Ce qui impacte, de facto, la performance et la rentabilité de l’entreprise : cela représente un coût réel, une perte avérée de chiffre d’affaires… », souligne Claude Lajugee.
En réponse à ce constat, METISSE a développé des programmes d’accompagnement dédiés à « L’Echécologie®», à destination de tout type de collaborateurs : commerciaux, cadres, membres de comité de direction, dirigeants… « L’un des piliers de cet accompagnement est la prise de conscience. Il est fondamental que l’individu identifie clairement ce qui a pu le conduire à cette posture de « non-réussite » ou de « non-échec », pour ensuite détailler ce qu’il a mis en oeuvre, en terme d’outils, de méthodes, d’organisation, pour se soustraire à la réussite », indique Claude Lajugee.
La gestion de « L’Echécologie®» passe par une période de sevrage aux différentes pratiques contreproductives, mais l’objectif n’est pas la seule réussite. « L’échec est un événement ponctuel naturel. Même si, en France, les entreprises ont encore du mal à l’appréhender », constate Claude Lajugee. En cas de rechute, relativement rare et du le plus souvent à un déficit des stratégies managériales, une nouvelle période de sevrage est proposée, plus courte, permettant, dans le respect de la stratégie de l’entreprise, la réalisation durable des objectifs individuels et collectifs.
Les bénéfices d’une meilleure gestion de « L’Echécologie®» ? Davantage de souplesse et d’adaptabilité de la part des équipes, qualité relationnelle optimisée, baisse de l’absentéisme et du
présentéisme… « Les collaborateurs sont plus motivés, plus impliqués, plus créatifs, ils se sentent acteurs du projet d’entreprise, ils se réalisent professionnellement et personnellement…, énumère
Claude Lajugee. Car la finalité n’est pas uniquement la rentabilité. C’est aussi et surtout l’expression du potentiel individuel et collectif des collaborateurs. Bref, c’est l’humain qui est en jeu. »